Biographie
Ma biographie fera l’objet d’un livre.
Mais, en attendant, je vous en donne, ici, quelques aspects les plus marquants.
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Je suis Léandre Katouho Sahiri à l’état-civil. Je dois mon prénom Léandre au père Castanchois de la Mission catholique Sainte Anne de Gagnoa. Située dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, Gagnoa est ma ville natale. Mais, je me considère, avant tout, comme un citoyen du monde.
Ma mère, descendante du patriarche Gnali Kossougou des Kahidjués, était une virtuose dans l’art de la chanson traditionnelle. Mon père était un modeste ouvrier du bâtiment et il aimait bien se dire, avec humour, « maître-maçon ». En fait, c’était un polyglotte, un intellectuel sans diplôme, un conteur de talent, un philosophe au sens noble de ce terme. Il aimait les voyages et avait beaucoup voyagé. C’est à l’aube de mes dix ans que naquit, en moi, la passion dévorante pour la lecture, et peu après pour l’écriture, grâce à feu mon oncle Opély Arsène Koukougnon, un instituteur remarquable qui m’a très tôt permis d’avoir contact avec les livres et d’aimer le savoir. Je lui dois mon parcours d’écrivain, commencé depuis l’âge de 15 ans. Je lui dois sans doute aussi ma vocation d’enseignant.
D’abord professeur des lycées et collèges, je suis passé professeur d’université et chercheur, après avoir soutenu ma thèse de Doctorat en Lettres, en 1994, à l’Université de la Sorbonne, à Paris, (« Mention très honorable », avec félicitations du jury). Ma thèse portait sur « les données fondamentales du surréalisme dans l’œuvre de Fernando Arrabal », sous la direction du professeur émérite Henri Béhar.
Avant de prendre ma retraite en décembre 2013, après 28 années de carrière, j’ai enseigné la littérature française, les techniques d’expression écrite et orale, la littérature française et francophone…, dans plusieurs établissements secondaires et institutions en France, en Côte d’Ivoire et au Canada. Précédemment, j’ai été Chercheur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), au Canada, et enseignant à l’Université de Cocody et à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) d’Abidjan, en Côte d’Ivoire…
Pendant ces temps, l’idée d’écrire qui avait germé en moi, s’est peu à peu enracinée, pour croître, jusqu’à s’épanouir. Alors, j’écris, j’écris toujours, et jamais ne me lasse. J’écris, au gré de mes envies, tantôt en prose, tantôt en vers, notamment des romans, des pièces de théâtre, des poèmes, des essais, des ouvrages didactiques…, avec une avidité qui, finalement, est devenue une véritable ivresse, pour ne pas dire un « opium » qui me tient, de jour comme de nuit. J’ai publié divers articles, préfaces et livres. J’ai collaboré à la création et à la rédaction de nombreux journaux, magazines et revues.
Je suis un passionné de la vie, de la littérature et de la politique. Je suis intéressé spécifiquement par le symbolisme, par les idées et œuvres avant-gardistes, par la promotion des valeurs et relations humaines, par les interactions sociales et les connections multiculturelles… Je me considère comme un écrivain engagé. Et, en tant qu’écrivain engagé, je m’emploie, par mes écrits, à dénoncer et à combattre, de toute mon énergie, l’injustice et ses corollaires, notamment : la violence, l’ignorance, le mensonge et l’égoïsme, etc.
Je suis affamé de justice. Vous savez, j’ai été très tôt confronté à l’injustice. Et puis, en raison de mon engagement politique et syndical, entre autres, j’ai été contraint à l’exil politique en France, en 1987. Injustement. Je ressens toujours au plus profond de moi-même n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit chez nous ou ailleurs dans le monde. Je puis tout pardonner, excepté l’injustice.
Depuis quelques temps, j’ai mis l’enseignement en stand-bail, en vue de consacrer plus de temps à moi-même, à ma famille et pour m’adonner beaucoup plus singulièrement à l’écriture, à l’édition et à la communication.
Actuellement, je dirige un périodique nommé « Le Filament Magazine » dont je suis le fondateur et qui a son siège à Londres. Je fais également, dans la mesure de ma disponibilité, quelques contributions politiques dans les journaux et sur les réseaux, en particulier Facebook. De façon générale mes écrits visent combattre les vices, surtout en ces temps-ci où la vérité est si souvent obscurcie et le mensonge établi, voire ennobli. Mes écrits visent aussi à promouvoir les valeurs humaines, dans l’optique de mon rêve obsédant, à savoir : vivre dans un monde meilleur.






