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La Tragédie de Hiram Abiff (Théatre)

Category:

La Tragédie de Hiram Abiff

Théatre

Publication: MARS 2015

Hiram Abiff est un personnage légendaire et exemplaire de la Bible (« Livres des Rois et Chroniques »). Son histoire a une signification profonde et une importance capitale … C’est avec un réel talent qu’elle nous est ici racontée, aux fins de révéler ce que l’humanité doit à cet architecte de génie, maître-d’oeuvre du Temple de Salomon, à la fois, honorable artisan d’art, homme de science et de culture, en un mot, savant, dont les actes et les paroles peuvent et doivent instruire les jeunes générations d’aujourd’hui et de demain.

« Comme Bachelard invitait à rêver sur les rêves, Léandre Sahiri nous invite à méditer sur la vie et la mort de Hiram Abiff, afin que chaque être humain en tire les leçons de sa propre vie ».
(Lucy Pascoux)

« Le mérite de cette œuvre est, avant tout, littéraire et philosophique. Et, cela rend le spectacle sublime. Léandre Sahiri, en nous replongeant avec beaucoup d’élégance et de style, dans ce récit biblique, dans cette histoire ancienne de plusieurs siècles, remet majestueusement au goût du jour certaines valeurs humaines essentielles qui semblent progressivement se perdre ».
(Zacharie Acafou)

« Le contenu de ce livre démontre, une fois de plus, la grande maîtrise de la langue française de Léandre Sahiri, ainsi que l’étendue de ses sources d’inspiration on ne peut plus variées… On y retrouve son rêve lancinant : celui d’un monde meilleur… ».
(Daniel Lespinasse)

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La tragédie de Hiram Abiff

Il est urgent de lire le dernier ouvrage de Léandre Sahiri : « La tragédie de Hiram Abiff », pour réentendre aujourd’hui, de nous-même, cet auteur qui, tel un clandestin, semble s’introduire, une fois de plus, dans notre univers et dans notre mémoire.

Réflexion par le tragique
« Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre: par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisit l’individu » , disait Victor Hugo. Comment concilier ces deux valeurs, me suis-je parfois demandé, quand l’on sait la composition structurelle si complexe du théâtre ? En tout cas, Léandre Sahiri a pris et réussi le pari de concilier ces deux manières, en nous racontant l’histoire de Hiram Abiff sous le prisme du théâtre, singulièrement du théâtre tragique. Il a fait le choix des composantes essentielles de la tragédie, parce que « dans une tragédie, les personnages s’expriment sur un ton élevé (…) et en vers, et l’on fait alterner des parties lyriques chantées avec des parties récitées ou dialoguées ». Notre auteur, poète à l’envi, trouve ses aises et son compte dans ce genre littéraire. C’est par là que ce livre nous attire et nous retient. Et, c’est là, sans doute, que réside le secret de l’exceptionnelle densité de cette œuvre.
De plus, la langue poétique, les dialogues versifiés, les personnages sublimes et les réponses de Hiram Abiff qui surgissent, non pas complètes, mais imbibées de profondeur et de sagesse…, font appel à des questions et réponses existentielles et tant qu’il en faut… On sent le désir d’initiation et de transmission, ainsi que l’envie de quiétude et de paix : des sentiments mêlés à tant d’étrangeté radicale qu’il fait goûter au lecteur qui, d’ailleurs, s’y plait, s’y laisse emporter…

« La tragédie de Hiram Abiff » ou l’ode à la vertu
A la faveur d’un équivoque passeport de langue française, Léandre Sahiri nous raconte l’histoire ancienne de plusieurs siècles de ce « Maître bâtisseur », à la fois architecte de génie, artisan d’art, homme de science et de culture, dont la piété et la vertu dépassaient, de loin, ses contemporains.
J’ai parfois évoqué le nom de Léandre Sahiri et, à chaque fois, il m’est venu en tête des mots et des expressions de mérite : Le dévouement aux Lettres, le recueillement, l’humilité. Relisez ses œuvres : « Les obsèques de Bahi Oromé », « Monica ou De l’injustice de la justice», «Le code noir de Louis XIV», « Le troisième sexe », etc. Quel auteur ! quelles ailes ! Quelles imaginations ! Il n’y en a pas moins dans ses détails. Et, tous ses caractères sont parfaitement soutenus.

Théâtralisation majestueuse d’une histoire ancienne de plusieurs siècles
Le mérite de cette œuvre est, avant tout, littéraire et philosophique et cela rend le spectacle sublime. Léandre Sahiri, en nous replongeant avec beaucoup d’élégance et de style, dans ce récit biblique, dans cette histoire ancienne de plusieurs siècles, remet majestueusement au goût du jour certaines valeurs humaines essentielles qui semblent progressivement se perdre, à savoir : la vertu, la piété, l’honneur et le courage. A cela s’ajoutent la lenteur puissante des propos, l’accumulation des détails et la franchise des procédés du dramaturge…
Par tous ces faits, il ne m’apparaîtra pas absurde de définir l’œuvre de Léandre Sahiri comme une lumière qui lui est apparue et qui a rempli son regard, depuis celui qu’il avait posé sur le monde à travers « Le troisième sexe», ouvrage paru en 2014. On admire la direction infaillible et la triomphante constance de son effort littéraire.

Zacharie Acafou,
Ecrivain, critique littéraire,
Université Paris III, Sorbonne Nouvelle, France.

 

 

 

 

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